Les Cowboys Fringants / Que du vent - CD
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Pistes de l'album :
1. Télé
2. Paris - Montréal
3. Marilou s'en fout
4. L'horloge
5. Que du vent
6. Classe moyenne (avec anchois)
7. Comme Joe Dassin
8. Hasbeen
9. Party!
10. Shooters
11. On tient l'coup
Pour la sortie de leur onzième album (leur huitième de chansons originales), Les Cowboys Fringants créent une fois de plus l'événement.
Les Cowboys présentent Que du vent, un album (concis et intense) de 11 nouvelles chansons. Un disque qui déménage. Musicalement, les Cowboys se renouvellent et proposent un album inspiré de l’énergie des centaines de shows qu’ils ont donnés lors des trois dernières années. Au contrôle de la réalisation, ils offrent un son plus rock, plus électrique et toujours plus festif, développant au passage une nouvelle dimension où les harmonies vocales illuminent des moments de musique enlevants.
La voix du chanteur Karl Tremblay, plus maîtrisée et nuancée que jamais, sert à merveille les textes d’exception de Jean-François Pauzé. Plusieurs pièces sont menées à un train d'enfer par une solide section rythmique, portée par Jérôme Dupras à la basse, et par des arrangements mélodiques soignés et inventifs, réalisés par la multi-instrumentiste de talent Marie-Annick Lépine et par chacun des Cowboys.
Que du vent, c’est un album qui valse joyeusement entre portraits de société, tounes d’amour (brisé), histoires de personnages, clins d’oeil amusants... avec une dose d’autodérision au passage! Que du vent nous offre le portrait d'un Québec d'aujourd'hui, d’une Amérique et d’un monde obnubilés par la célébrité (« Mettre son cul / Son âme à nu / Dans l’but / D’être reconnue / Dans la rue »), société de consommation et de contradictions (Classe moyenne, Shooters) qu’on observe à travers les yeux d’un homme ordinaire qui regarde sa vie passer (« Et l’homme ordinaire met sa montre à l’heure / Car soudainement le temps vient à manquer / Si jadis il n’était pas un facteur / Ce dernier devient précieux et compté »). Que du vent, c’est un regard lucide sur le monde (« Y a des paroles en l’air / Ben du silence qui s’ perd / Trop de bruit pour si peu, souvent / Que du vent... ») où pointe une certaine lueur d’espoir. Un monde où l’amour fait son chemin (« Ent’ les écueils et les joies / On s’ lâche pas pis on tient l’ coup / Si l’amour zigzague un peu des fois / Y est jamais ben loin d’ chez nous » ), se brise (« Quelle est longue la route du destin / Quand on doit se marcher sur le cœur »), se solidifie (« Mais avant qu’ l’amour / Ne meurt et s’effiloche / On l’attache avec d’la broche »). Un monde où il est parfois nécessaire de rire de soi (« On est des hasbeen! »).